20 mai 2006

Delphine Minoui, 68e prix Albert-Londres de la presse écrite

Le 68e prix Albert-Londres de la presse écrite a été remis, vendredi 19 mai, à la journaliste indépendante Delphine Minoui pour une série d'articles sur l'Irak et l'Iran publiés dans Le Figaro. Ce prix récompense depuis 1933 les meilleurs journalistes de la presse écrite et depuis 1985 les meilleurs reporters de télévision.

Née en 1974 à Paris, Delphine Minoui est depuis 1999 correspondante à Téhéran pour la presse écrite, la radio et la télévision. Elle collabore avec Le Figaro depuis 2002, et c'est pour une série d'articles sur l'Irak et l'Iran publiés par ce quotidien entre septembre 2005 et avril 2006 qu'elle a été primée. Pigiste notamment pour France-Info, France-Inter et France-Culture, elle a également réalisé plusieurs documentaires et dirigé l'ouvrage Jeunesse d'Iran : les voix du changement (éditions Autrement).

Photo : Borzou Daragahi

Josette Alia, nouvelle présidente du Prix Albert Londres

Josette Alia a été élue, le 19 mai 2006, à l'unanimité, présidente du Prix Albert Londres. Elle succède à Henri Amouroux qui occupait ce poste depuis 1984.
Diplômée l’Université Paris-Sorbonne et élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Josette Alia a commencé sa carrière de journaliste à Jeune Afrique en 1960. Correspondante pour le journal Le Monde durant cinq ans, de 1962 à 1967, elle devient grand reporter puis rédactrice en chef du Nouvel Observateur, dont elle est la directrice adjointe de la rédaction depuis 1985. Spécialiste des affaires du Proche-Orient, Josette Alia a collaboré à de nombreux ouvrages dont La guerre de Mitterrand (1991) et Au coeur de la voyance (1995). En 1999, elle publie Etoile bleue, chapeaux noirs : Israël aujourd’hui en 1999 (Grasset). Son premier roman Quand le ciel était chaud a reçu, en 1993, le prix des Maisons de la presse. Son dernier livre Le pensionnat a été publié en 2005 aux éditions Robert Laffont.